En France, comme dans de nombreux autres pays, nos façons de travailler ont évolué ces dernières années. Que ce soit grâce à l'arrivée de nouveaux outils, de nouvelles pratiques ou de nouveaux cadres législatifs le travail est désormais devenu protéiforme.
"Tu télétravailles aujourd'hui ?" "Oui toujours, je suis remote"
L'adoption massive du travail à la maison au début de la pandémie de COVID-19, a fait découvrir à beaucoup une nouvelle forme (contrainte) de travail. Elle a également soulevé de nombreux nouveaux termes français et anglais, pour se référer aux nouvelles manières de travailler, qu'il est besoin de définir pour ne pas s'emmêler les pinceaux :
Depuis septembre 2017, le terme télétravail possède une définition précise définie dans le code du travail. Il s'agit de toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux, de façon volontaire, en utilisant les technologies de l'information et de la communication. Le télétravail peut être à la fois régulier (notamment avec forfait jours et un calendrier fixé à l'avance) et occasionnel. Il peut s'effectuer de chez soi, mais aussi de n'importe quel endroit le permettant (transports, coworking, restaurant, agence, .. )
Le travail à distance (ou remote work) pourrait être considéré comme du télétravail permanent.
Plusieurs raisons peuvent encourager des salariés à travailler en remote. Le plus souvent, il s'agit de personnes habitant dans une autre ville que celle où sont situés les locaux de l'entreprise. Pour l'entreprise, faire appel à des travailleurs remote revient à ne pas se priver de talent, et lui permet également de couvrir une plus large zone géographique.
La récente pandémie aura accéléré ces modes de travail et désormais nombreuses sont les entreprises (Buffer, .. ) qui ont fait le choix de ne pas/plus avoir de bureaux du tout. Cela amène l'entreprise à repenser son organisation et ses outils pour travailler.
Le travail sur site est celui qui était, jusqu'alors, le plus connu et expérimenté. Il s'agit de travailler au bureau de son entreprise. Ce mode de travail est amené à considérablement diminuer ces prochaines années.
Un employeur peut faire réaliser certains travaux en dehors de son entreprise par un ou plusieurs travailleurs à domicile. L'employeur est qualifié de donneur d'ouvrage. Le travailleur à domicile quant à lui, est un salarié. Il bénéficie d'un statut particulier, il n'est pas en télétravail. Il peut s'agir d'un travail manuel (couture par exemple) ou intellectuel (traduction par exemple).
Le travailleur à domicile exécute des travaux pour une entreprise et non pour sa propre clientèle, ce qui le différencie d'un travailleur indépendant.
Le home office est une méthode de travail et non une organisation du travail. Il s'agit d'une situation subit car sous la contrainte. Par exemple, certaines entreprises permettent à leurs collaborateurs de faire du home office si leur enfant est malade ou que leur présence au domicile est exceptionnellement nécessaire (réception d'une commande ou intervention d'un plombier, d'un électricien, etc.)
Le terme flex office fait référence à une organisation de nos bureaux de travail. Les bureaux dits en flex office désignent l'absence de poste de travail attitré à chaque salarié. Chaque collaborateur peut s'installer où il le souhaite, ce qui est particulièrement pertinent dans une démarche de télétravail (travail en partie au bureau), pour ne pas laisser de places vacantes.