La néobanque verte Helios a mené, en juin 2020, avec Opinionway un sondage auprès d’un échantillon représentatif de la population française afin de comprendre comment les Français appréhendaient la façon dont les banques utilisaient leur argent. Dans le cadre du dossier Green Finance publié par Le HUB612, nous avons demandé à la cofondatrice d'Helios, Maeva Courtois, de revenir sur les résultats de cette étude tout en nous présentant les avantages de Helios et les différences de cette néobanque verte. L’écobanque Helios propose en effet un nouveau modèle bancaire basé sur la transparence qui finance uniquement des projets d'investissement respectueux de l'environnement et de la société.
Les Français exigent plus de transparence de la part des banques. Alors que 83% des Français possèdent un ou plusieurs produits d’épargne, la majorité ignore ce que les banques font de leur argent : que ce soit celui de leur épargne (53%) ou celui des dépôts sur leurs comptes courants (59%). Et pour cause : 73% d’entre eux jugent les produits d’épargne proposés par les banques incompréhensibles. Du financement de leur frais de fonctionnement (79%) à la spéculation financière (65%), les Français nourrissent de nombreux fantasmes et idées reçues quant à l’utilisation de leur argent par les banques.
86% des épargnants considèrent que les banques ne sont pas transparentes. La plupart des Français pensent que placer leur argent en banque s’assimile à l’entreposer dans un coffre-fort, où il va dormir en sécurité. En réalité, les banques utilisent ces liquidités, que ce soient les dépôts sur les comptes courants ou les produits d’épargne, pour accorder des crédits à des entreprises en particulier, qui pourront se développer dans le monde de demain. L’argent des Français n’est pas neutre.
Les grandes banques internationales continuent de financer massivement les énergies fossiles, pour ne s’en tenir qu’au secteur de l’énergie. Les banques internationales ont alloué 2700 milliards de dollars aux énergies fossiles après la COP21, donc après cette reconnaissance de l’urgence climatique, et les banques françaises y ont fortement contribué en allouant 214 milliards à ces secteurs. De plus, les banques ne cessent d’augmenter leurs financements aux énergies fossiles d’année en année, avec une augmentation de 15% entre 2015 et 2019.
Les Français attendent plus d'engagement de la part des banques. Les Français plébiscitent à la fois le financement des projets respectueux de l’environnement, comme le soutien aux secteurs phares de l’industrie française. Dans le contexte actuel, le rôle des banques est crucial : 80% des Français jugent que les banques doivent changer la façon dont elles investissent leur argent, notamment pour financer l'économie réelle (70%), locale (80%), et lutter contre le réchauffement climatique (63%).
Les épargnants souhaitent financer le « monde d’après », non sans une certaine prudence. S’ils rejettent en bloc le financement de certains secteurs comme le tabac (83%) les pesticides (81%) ou l’élevage intensif (80%), ils font preuve de patriotisme économique en voulant soutenir des secteurs stratégiques pour la souveraineté nationale comme le nucléaire (45%) et le transport aérien (43%). Les aspirations des Français pour ce « monde d’après » sont néanmoins sans ambiguïté : ils veulent financer les modes de production locaux (87%), le recyclage plastique (84%), les énergies renouvelables (85%), les transports décarbonés ou encore les produits bio (80%).
Le modèle de la banque doit évoluer et s’adapter aux nouveaux défis environnementaux et sociaux. Pour ça il faut repenser le modèle bancaire pour qu’il soit cohérent dans sa globalité en orientant l’argent vers l’économie réelle et en apportant de la transparence ! Sur ces sujets, les Français déplorent le rôle des banques et des assurances : 78% d’entre eux jugent qu’elles ne se préoccupent ni de l’impact social (78%) ni de l’impact environnemental (80%) de leurs investissements. Pire, ils sont 85% à penser que les fonds verts ou les investissements socialement responsables (ISR) servent aux banques à se donner bonne conscience ou à faire de la communication (80%).
Oui ! C’est un des enseignements forts de cette enquête : 86% des Français souhaiteraient choisir la façon dont leur épargne et leurs dépôts en comptes courants sont utilisés par les banques. Loin d’être anecdotique, cette aspiration peut se transformer en véritable sanction pour les acteurs bancaires traditionnels : 74% des Français seraient prêts à changer de banque pour être certains de son intégrité et de son indépendance ; 73% pour savoir où va leur argent ; et 69% pour être certains que leur argent est utilisé dans le respect de l’environnement et de la société.
L’étude « Les Français et l’usage de leur épargne par les banques » réalisée pour Helios, est destinée à comprendre et analyser le rapport des Français à l’utilisation de leurs produits d’épargne. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1039 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 2 au 4 juin 2020.